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COURS EN AFRIQUE
Cours Interdisciplinaire en
Biosécurité pour l'Afrique Francophone (CIBAF)
La 3ème édition du Cours Interdisciplinaire
en Biosécurité pour l'Afrique Francophone (CIBAF) aura lieu
du 16 octobre 2008 au 15 janvier 2009.
Cette formation est organisée par l'Institut
Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA)
de l'Université de Bamako, en partenariat avec le Réseau
Interdisciplinaire de Biosécurité – RIBios
(Genève, Suisse).
Unique en Afrique par son approche globale et interdisciplinaire, cette
formation vise à faire comprendre la problématique des biotechnologies
et de la biosécurité, en particulier les questions relatives
aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Ce cours
fera appel à de nombreux spécialistes au niveau de la sous-région
et sur le plan international. Il s'adresse à des chercheurs, des
professeurs, des responsables d'ONG, d'organisations paysannes et des
décideurs en charge de la gestion de la biosécurité.
Télécharger la plaquette
de présentation du CIBAF 2008 (pdf)
Télécharger le formulaire
d'inscription (doc)
Télécharger le règlement
CIBAF 2006 (pdf)
Pour toute information complémentaire, contacter: biosecurite@gmail.com
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Présentation de la troisième
édition du CIBAF
Institut Supérieur de Formation
et de Recherche Appliquée Université de Bamako
en partenariat avec le RIBios - Réseau Interdisciplinaire Biosécurité (Genève
- Suisse)
COURS INTERDISCIPLINAIRE EN BIOSECURITE
POUR L’AFRIQUE FRANCOPHONE
Octobre 2008 à janvier 2009
Avec la participation de
• Ministère de l'Environnement et de l’Assainissement, Mali
• Faculté des Sciences Juridiques et Economiques, Université de
Bamako,
Mali
• Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines, Université de
Bamako, Mali
• Faculté des Sciences et Techniques, Université de Bamako,
Mali
• Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée
de
Katibougou, Mali
• Institut d’Économie Rurale, Ministère de l’Agriculture,
Mali
• Laboratoire Central Vétérinaire, Ministère de l’Elevage
et de la Pêche, Mali
• Institut Supérieur de Technologies Appliquées (TechnoLAB-ISTA),
Mali
• Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique
pour
le
Développement (CIRAD), France
• Institut Universitaire d'Études du Développement (IUED – Université de
Genève), Suisse
Soutiens financiers
Présentation
Les questions relatives aux biotechnologies et en particulier aux Organismes
Génétiquement Modifiés (OGM) sont depuis plusieurs
années sujettes à de nombreux débats et controverses
: aux possibles avantages que ces nouvelles technologies sont susceptibles
d’amener pour le développement de l’agriculture, viennent
s’opposer les risques, hypothétiques ou non, pour la santé,
l’environnement ou la sécurité alimentaire. Alors
que ces nouvelles technologies sont en passe d’être introduites
en Afrique de l’Ouest et que des stratégies régionales
sont mises en place pour soutenir leur développement, il s’avère
plus que jamais urgent de comprendre l’ensemble des enjeux à la
fois scientifiques, agronomiques, économiques, sociaux, culturels
et éthiques qui accompagnent cette problématique.
Le thème de la biosécurité englobe l’ensemble
de ces dimensions et se conçoit comme une plate-forme de réflexion
s’appuyant sur les ressources de diverses disciplines. Il traite
aussi, plus spécifiquement, des questions relatives à la
commercialisation et à l’utilisation des organismes vivants
modifiés, notamment à travers le Protocole de Cartagena.
Les liens entre la biotechnologie et la conservation, l’accès
et l’utilisation des ressources génétiques végétales
seront également étudiés.
Ce cours entend donc promouvoir une approche interdisciplinaire de la
biosécurité qui reflète le plus fidèlement
possible la complexité de cette problématique. A ce titre,
il bénéficie de l’appui de spécialistes, dont
des biologistes moléculaires, des agronomes, des sociologues,
des économistes, des juristes et des philosophes. Cette formation,
entièrement dispensée en français, est unique en
Afrique au regard de la diversité de ses approches. Elle permettra
de former des hommes et des femmes capables de relever et de gérer
les défis que posent ces nouvelles technologies, dans la perspective
d’un développement durable pour notre environnement et notre
santé.
Objectifs
• Développer une approche interdisciplinaire de la problématique
de la biosécurité.
• Situer les enjeux des biotechnologies dans une perspective de développement
durable et de conservation des ressources génétiques végétales.
• Acquérir des compétences concrètes en biosécurité,
utilisables pour l’application de mesures de contrôle liées à l’utilisation
d’organismes génétiquement modifiés.
• Etudier les différents instruments légaux, au niveau national
et
international, permettant d’encadrer le développement et l’utilisation
des OGM.
• Savoir mesurer l’importance des enjeux Nord-Sud relatifs à l’utilisation
des OGM.
• Mettre en évidence les enjeux économiques et éthiques
du
développement des techniques de transgenèse.
• Mieux appréhender les bouleversements des relations entre les
sciences
et la société, qui ont été catalysés par l’introduction
des OGM.
Approche pédagogique
• Interdisciplinaire – les contributions de spécialistes de
différentes disciplines permettent aux participants de se forger une vision
globale de la biosécurité.
• Interactif – les visites, manipulations en laboratoire, travaux
de
groupes,
tables rondes et échanges d’expériences font partie intégrante
du programme de la formation.
• Concret – les expériences de terrain de nombreux professionnels
illustrent les réalités auxquelles sont confrontés les acteurs
clés de la biosécurité.
Public cible
Ce cours présente une vocation sous-régionale (Afrique
francophone) et s’adresse à trois types de publics cibles
:
• des chercheurs ou des professeurs de niveau académique
susceptibles d’initier un enseignement en biosécurité ;
• des responsables d’ONG et des représentants d'organisations
paysannes capables de vulgariser les connaissances et l’expertise
acquises ;
• des décideurs et fonctionnaires occupant des postes à responsabilité dans
les institutions en charge de la gestion de la biosécurité.
Programme
La durée totale de la formation s’étend du 23 octobre
au 20 décembre. Elle comprend 9 modules de deux jours assortis
d’un jour de travail personnel par module (cours présentiels à Bamako
du 23 octobre au 24 novembre), et un travail de certificat (rapport
final de formation) du 25 novembre au 20 décembre 2006.
Nombre
d'heures d’enseignement : 108 heures
Travail personnel : 72 heures
Rapport final de formation : 100 heures
Total 280 heures
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Unité 1 : Agriculture et Biotechnologies Végétales
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Module
1 : Introduction aux biotechnologies et à la biosécurité,
18 et 19 octobre
Les différentes biotechnologies et leur utilisation pour l’étude,
la conservation et l’amélioration des ressources phytogénétiques
seront examinées dans ce module. Outre les techniques de culture
de tissus, de clonage, etc. il sera donc également question des
techniques de transgenèse, qui sont à la base du développement
d’organismes génétiquement modifiés. Un tour
d’horizon des applications des biotechnologies dans le domaine
médical et industriel sera également effectué.
Module 2 : Risques et avantages des plantes
transgéniques, 22 et 23 octobre
Après avoir examiné les incertitudes scientifiques inhérentes
aux techniques de transgenèse, les risques et avantages des
plantes transgéniques les plus utilisées seront décrits.
Des études de cas sur les plantes résistantes aux herbicides
ainsi que sur les plantes résistantes aux insectes – en
particulier le coton Bt – seront présentées.
Module 3 : Production de semences et conservation
de l’agrobiodiversité, 25 et 26 octobre
La question des semences sera abordée dans ce module, à travers
l’étude des différences entre les systèmes
de production et de conservation des semences paysannes et les systèmes
formels de production et de conservation des semences issus de la recherche.
La manière dont les semences transgéniques sont susceptibles
d’être produites et d’interagir avec ces deux systèmes
sera examinée et permettra de mieux comprendre leur impact potentiel
sur l’approvisionnement en semences.
Module
4 : Principes et méthodes de détection des OGM ; aspects
théoriques et pratiques,
29 et 30 octobre
Dans ce module, les méthodes de détection des OGM seront
abordées à la fois de manière théorique et
pratique. D’autres manipulations en laboratoire permettront de
découvrir diverses techniques de biotechnologie.
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Unité 2 : Aspects juridiques et institutionnels de la biosécurité
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Module 5 : La réglementation internationale : aspects de biodiversité,
biosécurité et commerce,
5 et 6 novembre
Ce module introduira les aspects juridiques de
la biosécurité et
la réglementation internationale en matière d’environnement
et d’OGM, notamment la Convention sur la Diversité Biologique,
le Protocole de Cartagena ou encore le Traité International
sur les Ressources Phytogénétiques pour l’alimentation
et l’agriculture. Les accords de l’OMC ayant un impact
sur le commerce de denrées OGM seront également examinés,
de même que les dispositions relatives à la biosécurité dans
le cadre de l’Union Africaine, de la CEDEAO et de l’UEMOA.
Module 6 : Etude comparée des réglementations
nationales, 8 et 9 novembre
Ce module sera essentiellement consacré à l’analyse
comparée des réglementations nationales dans différents
pays, que ce soit en Afrique ou en Europe. Cette analyse se fera
de manière thématique, en mettant en évidence
les points forts et les points faibles des différentes législations.
Module
7 : Droits de propriété intellectuelle, accès
aux ressources phytogénétiques et régime de
responsabilité, 12 et 13 novembre
Après une introduction aux droits de propriété intellectuelle,
les différents accords internationaux et régionaux
pertinents seront examinés. Une étude de cas du régime
de propriété intellectuelle au niveau du Mali permettra
ensuite de mettre en évidence les spécificités
du continent africain par rapport à cette question. Les problématiques
de l’accès aux ressources phytogénétiques
et du partage des avantages liés à leur utilisation
seront ensuite étudiées. Enfin, les questions spécifiques
posées par les OGM dans le domaine de la responsabilité civile
seront abordées.
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Unité 3 : Aspects socio-économiques et éthiques
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Module 8 : Implications éthiques
et culturelles des biotechnologies, 19 et 20 novembre
Après avoir examiné les notions de développement
durable et de principe de précaution, les implications éthiques
des brevets seront examinées, de même que l’impact
des nouvelles variétés sur la dimension culturelle des
semences. Le point de vue de différentes traditions religieuses
sur les techniques de génie génétique sera également
abordé.
Module 9 : Aspects économiques des biotechnologies et de la biosécurité,
22 et 23 novembre
Ce module se penchera dans un premier temps sur le
rôle et la place
de la recherche publique et de la recherche privée dans le domaine
des biotechnologies, ainsi que sur l’étude de cas du coton
Bt, à la fois en terme d’analyse coûts/bénéfice,
en termes d’analyse de filière et en termes d’enjeux
commerciaux au niveau mondial (différents à l’OMC).
Module 10 : Participation citoyenne et démocratisation des choix
technologiques, 26 et 27 novembre
Partant d’une réflexion critique concernant l’approche
classique en matière d’évaluation et de gestion des
risques, les changements en cours dans le rôle des experts seront
examinés. Les méthodes participatives comme outil de concertation
sociale et de démocratisation des choix technologiques sur des
sujets controversés tels que les OGM seront ensuite traitées,
notamment leur domaine d’application, leur rôle et leurs
limites.
Atelier méthodologique pour la rédaction des mémoires
de fin de formation, 29 et 30 novembre
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Renseignements pratiques
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Procédure d’admission
La date limite pour adresser les demandes d’admission
au Comité Directeur est fixé au 30 mars 2008 à minuit.
Les dossiers complets doivent être envoyés aux DEUX adresses
postales suivantes :
1 exemplaire à : Dr. Oumar Sankaré, Institut Supérieur
de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA), sis à N’golonina-Rue
268, Porte 238, BPE 475, Bamako, Mali.
1 exemplaire à : RIBios c/o IUED, CP 136, 1211 Genève
21, Suisse.
Ou par courrier électronique, des dossiers complets uniquement, à l’adresse
: biosecurite@gmail.com
Contenu de la demande d’admission :
1. Formulaire de demande d’admission rempli ( à télécharger
sur le site www.ribios.ch/fr/formation/ )
2. Curriculum vitae
3. Copies de certificats, diplômes, attestation de fin d’études
et de travail
Procédure/calendrier du traitement de la demande d’admission :
Le dossier de demande d’admission de la personne
candidate est transmis au Comité Directeur du cours ainsi qu’à
une Commission de Sélection qui rendra sa décision finale
d’admission et la communiquera début août 2008.
Conditions d’admission
Admission sur dossier. Être titulaire d’un titre universitaire reconnu
de niveau bac + 4. Les dossiers des personnes ne disposant pas d’une formation
universitaire supérieure pourront être retenus sous certaines conditions.
Le critère de sélection principal étant que la personne
soit en position de former d’autres personnes sur des questions relatives à la
biosécurité, ou qu’elle occupe un poste au sein d’une
institution directement concernée par les questions de biosécurité ou
d’OGM. Le nombre total de participants est limité à 20.
Finance
Le coût total de la formation est de 1’050’000 FCFA pour les
Maliens et 1’200’000 FCFA pour les non-Maliens. Ces coûts sont
divisés en 1) frais d’inscription et 2) frais de formation.
Les frais d’inscription sont de 50’000 FCFA pour les Maliens et de
200’000 FCFA pour les non-Maliens.
Les frais de formation s’élèvent à 1’000’000
FCFA par participant. Ces frais incluent tous les enseignements ainsi que la
logistique (repas, logement, voyage au Mali).
Le coût total de la formation couvre donc tous les frais, à l’exception
des frais personnels tels que téléphones, loisirs, etc.
Bourses
Les candidats à cette formation sont invités à rechercher
des bourses (auprès de leurs employeurs, d’ambassades, d’agence
de coopération, d’agence interuniversitaires, etc.) et à spécifier
les démarches entreprises dans ce sens dans leur formulaire d’admission.
En outre, le Comité Directeur du cours pourra allouer un nombre limité de
bourses qui couvriront uniquement les frais de formation, les frais d’inscription
restant à la charge des participants.
Certification
Les auditeurs sont évalués sur la base de travaux personnels/contrôles
de connaissances pour chacun des modules, de leur participation active à chaque
enseignement et d’un mémoire de fin de formation. La formation donne
droit au « Certificat de formation interdisciplinaire en Biosécurité » délivré par
l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquées
de l’Université de Bamako.
Langue
L’enseignement est dispensé en français.
Lieu
Institut Supérieur de Technologies Appliquées
(TechnoLAB-ISTA),
Bamako.
Université de Bamako (diverses facultés), Bamako.
Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée de
Katibougou.
Horaires
Les cours auront lieu du 18 octobre au 30 novembre 2007, à raison de 4
jours par semaine (lundi et mardi, puis jeudi et vendredi, de 9h00 à 12h30
et de 14h00 à 17h30) pendant 6 semaines et demi. En outre, les mercredis
et samedis seront consacrés au travail personnel, qui comprend la préparation
des modules à venir et le contrôle des connaissances après
chaque module. Les six semaines après la fin des cours seront consacrées à la
rédaction d’un mémoire de fin de formation. Le délai
de rigueur pour remettre ce travail est fixé au 22 janvier 2008.
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